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MOTIF PAYSAGER : Unité de fonctionnement des exploitations minières

Les terrils

 

Les terrils sont sans doute les éléments du paysage symboliquement les plus forts sur le territoire. Véritables éléments de repère dans le paysage, ils jouissent d’un attachement extrêmement fort porté par les populations locales, et leur symbolique dépasse allègrement les limites du Nord Pas-de-Calais.
Seuls points qui permettent d’apprécier le paysage en prenant de la hauteur, ils sont de même les seuls éléments de relief réellement marquant du territoire, relief façonné intégralement par la main de l’homme.

« Moi dans le paysage, j’aime bien la nature, me balader... J’aime bien les terrils aussi. »

Les principaux témoins du passé minier.

Schéma formation des terrils

Les chevalements

 

A l’instar des terrils, les chevalets sont des symboles forts du bassin minier, et ponctuent par leur verticalité les paysages du territoire. Faits de bois à l’origine, ceux qui subsistent aujourd’hui (une vingtaine sur l’ensemble du bassin) sont en brique, acier ou béton armé. Coiffant les puits de mine, ils servaient, au cours de l’exploitation, à la descente et la remontée des hommes, du matériel et du charbon.

Les cavaliers

 

Avec l’invention au début du 19ème siècle de la locomotive à vapeur et du rail d’acier, les chemins de fer voient le jour et se développent dès 1838 dans la région, afin de faciliter l’exploitation minière.  Ce réseau ferré de «cavaliers miniers» étaient des voies privées appartenant aux différentes concessions minières et sur lesquelles étaient transportés le charbon, les stériles, et le matériel nécessaire à leur activité. Ces voies reliaient alors les gares et l’ensemble des puits de mine et constituaient un réseau de transport très dense. Au plus fort de l’exploitation, il s’étendait sur 1 600 kilomètres et permettait de transporter 75% du charbon extrait (20% étaient transportés par voie d’eau et à peine 5% par la route). Aujourd’hui, ils constituent un réseau de 350 kilomètres de réseau linéaire sur l’ensemble du bassin minier.

«Il [le cavalier] atterrit à Aquaterra. C’est beau, pour une ballade, c’est magnifique.»

Carte de la concession de Carvin : le réseau de cavaliers reliant les différnets puits de fosse.

Les étangs d'affaissement

 

Apparus au cours de la première moitié du 20ème siècle, les étangs d’affaissement font partie des éléments marquant des paysages industriels liés à l’exploitation minière, et sont eux aussi une conséquence visible de l’exploitation intense du sous-sol.
L’extraction de charbon et autres roches stériles a en effet laissé un vide énorme sous terre (100 000 kilomètres de galeries sur l’ensemble du bassin minier). Petit à petit, sous le pression des terrains, le sol s’est affaissé par endroits et les galeries se sont effondrées, et les eaux du fond, cessant d’être pompées à la fin de l’exploitation, ont donné naissance à des étendues d’eau. Ces étangs d’affaissement peuvent aussi naître, dans les zones les plus marécageuses, de l’affaissement progressif d’un terril qui entraîne une remontée ponctuelle de la nappe phréatique.

« À Oignies, c’est sympa ! Il y a les petits étangs qui sont là (...). »

Le motif paysager de issu de l'ère industriel : modèle d'exploitation d'un gisement de charbon.

FOSSE D'EXTRACTION

Chevalement

(pour l'accès)

Puit d'extraction

Terril

(minerai non exploitable)

Cavaliers

(pour le transport)

 

Equipements

(école, église, centre de soins, etc.)

Maisons des responsables

Maisons des ouvriers

Jardins ouvriers

CITE MINIERE

PAYSAGES DE LA CAHC

FICHE CONNAISSANCE

Terrils - Fosses - Cités
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